Still the water
Naomi Kawase est une cinéaste qui remonte obsessionnellement aux sources, à l’ontologie de l’art qu’elle pratique. Son cinéma explore et refonde les gestes qui font
Naomi Kawase est une cinéaste qui remonte obsessionnellement aux sources, à l’ontologie de l’art qu’elle pratique. Son cinéma explore et refonde les gestes qui font
Miné de l’intérieur par un élan inventif, par un refus du démonstratif et par une volonté rare de questionner les origines même de la figure
Les histoires d’amour impossibles se marient parfaitement bien avec le cinéma. Elles mobilisent un certain nombre d’éléments que seul le cinéma est en mesure d’amplifier :
Rappel de l’évidence : toute la force, l’intérêt et la singularité d’une cinématographie se joue essentiellement dans le regard. Plus particulièrement, elle se joue dans la
Très vite traitée de réalisatrice aux idées malsaines par le simple fait de s’être élevé douloureusement contre la domination symbolique exercée par les hommes sur
Le biopic consacré à la star du porno des 70’s, actrice de « George profonde »
Le cinéma de Ken Loach est atteint d’une réelle et problématique contradiction : il s’est continuellement, obsessionnellement, attaché à dénoncer l’abus du pouvoir sur la classe
Une seule image de De Palma est convoquée dans la monumentale masse d’images recueillies par Godard dans ses Histoire(s) du cinéma. Elle se situe dans
Dès qu’il s’agit d’émettre un jugement sur l’œuvre de Lars Von Trier, nous sommes confrontés à une contradiction profonde : d’une part, une nécessité (presque pulsionnelle)
Les habitants, de l’hollandais Alex van Warmerdam, est un film profondément européen. Certes, cette affirmation pourrait sans doute passer par une tautologie autoritaire et vide
Le mépris, de Jean Luc-Godard, est tout autant une déclaration d’amour qu’un chant funèbre au classicisme. C’est dans ce couplage mythologique, dans Eros et Thanatos,
« Je suis un homme fini puisque plus personne peut croire à mes mensonges ». Cette puissante et très ironique formule, prononcée par Jean-Louis Trintignant dans L’homme
Nous savons, au moins depuis le Nanook l’esquimau (1922) de Flaherty, que toute image, aussi bien fonctionnalisée que documentaire, obéit obligatoirement à une logique délibérée
Très injustement, l’histoire du cinéma pourrait retenir de Frances Ha deux mérites : d’une part la tendresse qui émane du visage splendide et de la délicate
Dans le cadre d’une séance spéciale et exceptionnelle, le Festival du film coréen a projeté un documentaire foncièrement modeste mais qui déborde de plusieurs initiatives
Cette troisième journée officielle du festival du film coréen à Paris présente comme principale vertu le geste de proposer des films radicalement antagoniques en termes
Voilà déjà huit ans que la ville de Paris ouvre ses portes à la diversité et à la richesse du cinéma coréen. L’influence et l’intérêt
Inside Llewin Davis s’inscrit discrètement dans un projet Coenien de longue haleine construit sur le principe de faire des Etats Unis une architecture visuelle fantomatique
Revenir sur l’œuvre de Yasujiro Ozu c’est d’abord revisiter l’œuvre définitivement inépuisable d’un cinéaste qui a toujours entretenu un rapport profondément singulier avec l’espace, avec
À parcourir l’œuvre romanesque de Serra, on se heurte sans cesse à la figure d’un cinéaste qui a toujours célébré la grotesque impérissabilité des mythes
Comme il est propre aux grands films, à ceux qui réellement importent, Léviathan dernier film du phénomène bicéphale Lucien Castaing-Taylor et Véréna Paravel, interroge notre