Les liaisons faciles – Cela fait bien longtemps qu’un film ne m’a pas interrogé de la sorte au moment même de sa projection. Pour autant, – en comparaison avec des œuvres métaphysiques ou labyrinthiques comme celles de Jodorowsky ou de Lynch par exemple – la question ne se pose pas ici sur le sens mais plutôt sur l’intérêt… que l’on cherche en vain pendant 1h30.
Pourtant l’idée, tirée du roman éponyme et autobiographique de Beth Raymer, est plutôt attrayante. L’histoire de cette jeune stripteaseuse (Rebecca Hall) un peu looseuse qui, décidant de refaire sa vie à LasVegas, rencontre un Bookmaker aussi talentueux que colérique (Bruce Willis) peut paraître prometteuse. Mais l’idée se transforme rapidement en une glu ennuyeuse dans laquelle le réalisateur britannique s’empêtre royalement. Les personnages ainsi que leurs motivations n’offrent aucune épaisseur et l’histoire se mue rapidement en anecdote certainement très sympathique à vivre mais on ne peut plus pénible à regarder.